L’utilisation de ce nouveau matériel a constitué pour moi une grande découverte, au moins égale à celles que j’avais faite, grâce à Fred, des principes pédagogiques eux-mêmes.
Ce que j’ai découvert (je m’étonne de l’avoir si peu pressenti, compte tenu de la peine que je m’étais donnée pour créer l’instrument), c’est qu’une grande partie de ce que je faisais jusqu’à présent, c’est le matériel qui désormais le faisait :
Mon rôle, plus que jamais, consistait à aider, à encourager, à rassurer, à relancer, à enrichir les discussions, à inciter les gens qui avaient des vues différentes à parvenir à un accord, à veiller à ce que personne ne lâche ou ne se perde, à gérer le temps pour le répartir entre les différents types d’activité : discussions, exercices, jeux, pauses. Et tout cela je le faisais au prix d’une fatigue bien moindre. C’est important.
Ce matériel, si détaillé, si précis, et si incontestablement directif, personne ne lui reprochait d’avoir ce défaut, et nous, les apprenants et moi-même, nous sentions autorisés à travailler, comme nous le voulions, en toute liberté !