socrate
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Tous les professeurs savent que la grande difficulté, celle qu’ils rencontrent d’emblée, au tout début d’un acte d’enseignement, c’est de faire en sorte qu’apparaisse entre l’objet à comprendre et les apprenants cette manière de lien sans lequel rien n’est possible : « Quand le phénomène de communication entre l’esprit de l’enfant et l’objet est survenu, et que quelque chose de réel attire son attention, nous pouvons dire que le processus s’est enclenché, et que tout le reste suivra sans qu’il soit presque besoin d’intervenir ».
Ce que Maria Montessori disait là, est vrai pour l’enfant, mais en fait, pour tout le monde.

Les moyens pour obtenir ce résultat sont nombreux. L’un d’eux est le théâtre. La pièce de théâtre incite, comme naturellement, ceux qui s’impliquent dans son « montage » à se jeter en avant, à s’y laisser tomber, à entrer au cœur de tous ses aspects, du plus important jusqu’à moindre de ses détails.
Autre raison : Une pièce de théâtre, c’est une tranche de vie, c’est tout un monde, d’une énorme richesse, plus grande que ce dont un auditeur ou un lecteur, même attentif, peut avoir conscience, plus grande encore que ce dont l’auteur lui-même à eu conscience en écrivant sa pièce… et ce sont ces multiples « objets à connaître », « objets d’expérience », qui sont là, à disposition, vivants, disponibles… Bribes qui concernent les personnages, les situations, les idées… bribes à apprendre, à manipuler, à comprendre, à admirer ou à critiquer. Bribes dont on pourra, le cas échéant, « prendre de la graine ». Personne pour leur échapper.

Théâtre, soit. Mais quelle pièce ? Elles sont innombrables mais certaines d’entre elles sont peut-être mieux à même de jouer un tel rôle que d’autres.
A mon avis, celles qui s’appuient sur l’immense stock d’expérience humaine contenue dans la mythologie grecque sont particulièrement indiquées. Alors, Sophocle ? Sans doute, mais il me semble que l’accès aux pièces antiques est quand même difficile. Mieux vaut les Giraudoux (la Guerre de Troie…), Anouilh (Antigone), Hofmansthal (Elektra)… et pourquoi pas, la pièce ici proposée (Hémon et Antigone) que j’ai écrite pour tous public, mais sans jamais oublier les jeunes avec lesquels j’ai été en contact pratiquement toute ma vie en tant qu’enseignant.

www.hemon-et-antigone.fr

Si ce texte vous intéresse, ou mieux, si vous souhaitez le monter, n’hésitez pas à me contacter.

Nicolas Wapler

Comme toute œuvre littéraire, cette pièce est la propriété intellectuelle de son auteur
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(N° de dépôt SACD 264611)


© Nicolas WAPLER- Septembre 2007