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Chapitre II - Pédagogie : la rencontre

28 - Autres questions pratiques

Sous-groupes : Pour les exercices, nous avions décidé, je l’ai dit, de répartir les apprenants en sous-groupes de trois. Nous n’allions pas laisser ces sous-groupes se composer spontanément à une invite du tuteur telle que : « répartissez-vous en trois groupes de trois ». Nous allions les former nous-mêmes avec beaucoup de soin, en tenant compte de ce que nous savions de la personnalité et de l’expérience de chacun.

Modèle visuel de représentation : Les symboles que nous allions utiliser allaient être des « objets » et non des signes à tracer sur une feuille de papier ou un tableau. Nous fîmes donc confectionner des flèches et des cercles de plastique, rouges, bleus, jaunes, en grande quantité. Les flèches avaient la taille d’une main. Elles étaient magnétiques. On pouvait donc les placer et les déplacer sur un grand tableau blanc vertical qui, lui aussi, était magnétique.
Il fut aussi prévu de donner aux apprenants des jeux de taille réduite de ces symboles, de façon à leur permettre de composer les schémas sur leurs tables, un peu comme on joue aux dominos.

Disposition de la salle :
- Allions-nous mettre nos neuf apprenants derrière des tables en face d’un pupitre faisant office de chaire professorale ?
Allions-nous les installer autour d’une table en forme de fer à cheval, comme les convives d’un banquet, ou autour de petites tables rondes par groupes de trois ?
- Allions-nous faire disparaître la table professorale pour bien marquer que le tuteur n’est pas un professeur au sens classique du mot ?

Nous n’avons pas vraiment tranché. Le moment venu, nous avons tout essayé. Nous comprenions, pourtant, que l’important n’était pas là, mais dans la manière dont nous nous comportions.
Tant que les apprenants et le tuteur se trouvent proches les uns des autres, la disposition de la salle a une signification plus symbolique que pratique.

© Nicolas WAPLER- Septembre 2007