La pédagogie telle qu’elle a été décrite ici, existe depuis toujours.
Elle a donné et elle donne, depuis toujours, de très bons résultats. Mon expérience qui, je l’espère, démontre de manière convaincante son efficacité, n’est qu’un exemple parmi de très nombreux autres, connus ou inconnus.
Pour s’en tenir à notre seule époque, après l’extraordinaire apport de Maria Montessori dans le cadre scolaire, un vaste mouvement de réflexion s’est développé à partir des années, disons, 1950 -70 (principalement aux Etats-Unis, mais aussi ailleurs) préconisant l’organisation systématique du travail en petits groupes ; c’est la « pédagogie active », la « pédagogie participative », la « pédagogie coopérative » (Voir le paragraphe).
Toutes s’appuient sur les idées de réflexion personnelle, de liberté de l’apprenant, de satisfaction de ses besoins par l’éducateur, de participation, d’entraide. Mises en application, leurs résultats dans les contextes les plus variés sont probants.
Comment se fait-il, alors, que ces pédagogies n’aient pas encore été adoptées par toutes les écoles, et que les principes sur lesquels elles sont fondées ne soient pas largement appliqués pour l’enseignement des adolescents ou des adultes, à l’université et dans le cadre de la formation professionnelle ?
Force est, en effet, de constater que, hormis les cas d’espèce évoqués plus haut, l’enseignement, dans tous ces contextes, est encore largement resté fidèle à la pédagogie dite « traditionnelle ».
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