On peut exprimer ce qui précède de la manière suivante : Toute démarche d’enseignement comporte deux composantes :
Première composante :
C’est l’élaboration de la connaissance et sa présentation sous une forme compréhensible et accessible.
C’est ce que fait le tuteur de pédagogie active lorsqu’il créé son matériel et qu’il le met à la disposition des apprenants.
C’est également ce que fait le professeur traditionnel. C’est le cours qu’il prépare et qu’il dispense.
Cette première composante est la seule dans laquelle il puisse pleinement réussir.
Deuxième composante :
Elle consiste à accompagner jusqu’au succès final le processus d’appropriation de cette connaissance par les apprenants, ce processus dans lequel ils doivent s’impliquer.
Peut-on dire pour autant que, pour que la pédagogie active se généralise, il suffirait de modifier les emplois du temps et de recruter le nombre d’éducateurs nécessaires pour alléger classes et groupes ? Bien sûr que non, car les obstacles à surmonter sont nombreux et complexes qui entravent le jeu de facteurs positifs qui, heureusement, sont également à l’œuvre.
Analysons d’abord ces forces négatives, sans en masquer la puissance.