La subdivision de la matière en éléments simples :
Je me suis appliqué à subdiviser mes matières en une série d’éléments les plus simples possibles que j’ai pris l’habitude de nommer « unités de sens », c'est-à-dire : quelque chose de compact et de simple, à voir, à savoir ou à comprendre.
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Chacune consistait en un titre, un texte très court et, le plus souvent possible, un graphisme.
Elles entraient toutes, en principe, dans le format d’une feuille A4 et, plus tard, dans celui d’un écran d’ordinateur. Il fallait, lorsque c’était possible, qu’elles se présentent comme quelque chose à examiner et non comme quelque chose à lire, la lecture devant apparaître comme le complément d’un examen visuel global plutôt que comme une opération à faire en priorité. La présentation et la lisibilité étaient capitales.
Autosuffisance :
J’ai essayé de faire en sorte que chaque unité soit autosuffisante, qu’elle contienne tout ce qui permet de la comprendre, pratiquement d’un coup d’œil, et sans références à d’autres unités.
Lorsque ça n’était pas possible, il fallait que les informations nécessaires à sa compréhension soient présentes dans une autre unité de sens la précédant, mais la plus proche possible.
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Les unités de sens faisant toujours partie d’une sorte de chaîne (on pourrait dire section ou chapitre), je m’arrangeais pour que ces chaînes soient les plus courtes possibles, qu’elles ne comptent pas plus de dix ou quinze unités.
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Tension :
(Il faut)... que chaque unité de sens créé dans l’esprit des apprenants un intérêt, une tension, qui appelle naturellement l’étape ou les étapes suivantes...
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