L’efficacité d’un enseignement dépend des éléments qui ont été décrits jusqu’ici, mais aussi d’un très soigneux travail de préparation sur la matière elle-même.
Le « corpus » qu’il faut que les apprenants maîtrisent, et dont Fred ne voulait jamais parler, doit être subdivisé en autant d’étapes que nécessaire, chacune doit être simple, courte, assimilable.
A chacune de ces étapes, doivent être liés un ou plusieurs exercices qui doivent permettre de mieux comprendre, de s’exercer, de faire des expériences, de mémoriser.
Mais ce corpus, que nous avions bien sûr en tête, doit exister aussi sous une forme matérielle :
Le dossier que Townsend avait préparé pour les apprenants, contenait fiches de synthèse et exercices. Il contenait tout ce qui, à l’époque, nous semblait requis et il constituait une feuille de route précise.
Ce parcours qu’il proposait, donnait aux apprenants et aux tuteurs une grande liberté. Il permettait de retourner en arrière, de courir en avant ou, éventuellement, de s’éloigner du chemin tracé, pour élargir l’exploration.
Grâce à lui, il était impossible de s’égarer !
Il libérait beaucoup de notre temps, ce qui nous permettait de nous occuper des apprenants en tant que groupe et individuellement.
Il nous a permis d’être ces « tuteurs » qui sont là pour mettre en mouvement ce mécanisme qui doit fonctionner pratiquement tout seul.